N’en croyant pas à ses oreilles, la bonne dame, très décidée à percer le mystère qui entoure cette affaire, s’est directement rendue au centre de santé de la localité afin que sa fille se fasse consulter par une gynécologue.
La blouse blanche lui a délivré un certificat médical attestant que l’écolière a subi une défloraison récente de l’hymen. Le certificat médical en main, la dame meurtrie a déposé une plainte contre Issa Ndiaye qui a été arrêté et entendu sur Procès-verbal.
Face aux gendarmes-enquêteurs, il a commencé par nier les faits en déclarant que ses deux membres de sa propre famille veulent tout simplement qu’il soit chassé de la maison.
Non convaincus, les enquêteurs l’ont confronté à sa victime présumée. Au cours de cet exercice, il a finalement accepté de dire la vérité. «J’ai entretenu avec elle des rapports sexuels, mais elle était consentante. D’ailleurs, c’est elle qui a fait le premier pas, en se couchant sur moi», assure-t-il.
Poursuivi pour viol, Issa Ndiaye a été attrait devant la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Louga. Face au représentant du ministère public, il a encore avoué les faits qui lui sont reprochés.
La partie civile a maintenu ses accusations. Au terme de l’interrogatoire d’audience, le parquet, convaincu de la culpabilité de l’accusé a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle contre lui.
La défense, assurée par Mes Serges Diédhiou et Famara Mané, a plaidé pour une application extrêmement bienveillante de la loi pénale.
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